Nous appréhendons l’environnement sous quatre aspects : Une contrainte, un risque, une opportunité ou un nouveau modèle. Il s’agit, en réalité, d’observer ce qui est capital et nous permet de vivre, directement ou indirectement. Par rapport à cela, surveiller le quotidien opérationnel, c’est bien ; veiller plus largement et avoir un œil sur les évolution à moyen terme, c’est très bien ; mais faire de la prospective stratégique à long terme, c’est excellent !

L’écologie consiste à gérer l’environnement et à résoudre les conséquences des problèmes que nous avons collectivement créés, par nos impacts directs (immédiatement) ou indirect (dans le temps). Les conséquences touchent directement nos collaborateurs ou indirectement nos partie prenantes.

Devant l’urgence, quel est notre rythme d’évolution ? Être réactif et attendre les contraintes, c’est être passif et passéiste, « has been ». Être actif, c’est adopter des pratiques qui sont courantes mais non obligatoires dans notre activité ; c’est sortir de la logique d’inertie. Si nous sommes proactifs, nous avons changé notre mode de réflexion, et transformé les risques et les menaces en opportunités. Nous sommes passés d’une irresponsabilité involontaire à une responsabilité consciente.